Dernier campement avec papa. La séparation est dur mais je suis concentrée sur le passage de douane.

A la douane à plus de 1000m

Premiers pas au Monténégro

Après une première nuit de camping dans le froid qui est de retour, la rencontre d’une famille qui m’aidera par ses contacts, voici l’accueil chaleureux d’une autre famille.
On continue vers la plaine dans l’espoir de trouver un peu d’herbe verte. C’est la désillusion.
Même après le lac la plaine est inondée et l’herbe est totalement rase. Heureusement je trouve de bonnes âmes qui m’acceptent dans leur pré et qui me nourrissent.

Le lendemain nous passons le col entre Nikšič et Danilovgrad.
Un jeune homme italophone nous accueille chez ses vieux parents pour la nuit. Le lendemain nous marchons sous une pluie battante jusqu’à Danilovgrad. Je suis attendu pas mal plus loin, mais une famille me fait de grands signes et comme je ne m’arrête pas le fils me cours après. Ils sont passionnés de chevaux, en ont trois et veulent m’accueillir pour la nuit. J’accepte avec plaisir car ils ont un abris pour mes compagnon, c’est le déluge toute la nuit. Nous avons rendez-vous avec la télévision le lendemain matin, ils m’interviewent encore sous la pluie ce qui me fait plaisir, c’est réaliste: https://youtu.be/5ztMp_fOtVA
La route pour rejoindre la femme qui m’attendait la veille est sur fréquentée et vachement étroite. Pour la première fois un rétroviseur tape dans la caisse à Tao. Je ne suis pas tranquille. Nous sommes accueillis comme dans notre propre maison chez Jovana. Nous resterons dans ce petit paradis deux nuits, nous nous y sentons tous vraiment bien.
Nous avons la chance d’être encore attendu après Podgorica, que nous traversons sans grand plaisir. Grosse ville, où j’ai une montée d’adrénaline quand un homme appelle Haku « Max » et essaie de l’attraper. Toute la famille me rattrapera en étant convaincu qu'ils retrouvaient leur chien disparu. C’était flippant mais une fois la tension relâchée ils ont été presque convaincus de leur erreur.
Puis nous traversons un quartier de tziganes sédentarisés et très pauvre, c’est glauque et les détritus sont partout.
Nous traversons encore un bout de campagne et arrivons chez mon hôte, Nermin, qui parle parfaitement français!
On me nourrit et me traite comme un membre de la famille. Je dors dans une petite pièce aupres des chevaux et des chèvres, je chope encore des puces...
Le lendemain, dernier jour au Monténégro, il pleut à nouveau à verse. Nous montons une petite montagne où nous sommes arrêtés par un flic très antipathique. Il me fait poireauter longtemps sous la pluie, lui au chaud dans sa voiture. Petit à petit il se détend, et quand il apprend par un passant que je suis passée à la télé il fait tout pour faire sauter l’amende qu’il s’apprête à me filer. Je ne me suis pas annoncée en rentrant dans le pays. Il s’excuse mille fois que son supérieur ne soit pas d’accord, m’offre du chocolat pour se faire pardonner.

A midi pas moyen de trouver de l'herbe. Deux berger acceptent de me donner du foin, ils m’invitent a manger chez eux. Ça a l’aire d’être une famille très pauvre, composée uniquement d’hommes. L’eau n’est qu’à l’extérieur , nous mangeons des pommes de terres bouillies et du fromage maison. Quelques selfies plus tard je repars jusqu’à la douane. Aucun problème à passer, pas d’attente et pour la première fois je n’avais pas besoin de teste covid! Vive l’Albanie!
Encore intéressant, éprouvant, vivant et beau.
Merci Manisha!
Bravo Manisha! Les photos sont super et les reportages des télé locales sont toujours très amusants :) Je te souhaite une belle semaine et une belle suite de voyage. Je t'embrasse!
Alicia